organs: Côlon ou Rectum (colorectal) - Specialty: Chimiothérapie

PRODIGE 9 : Essai de phase 2 randomisé évaluant l’efficacité d’un schéma thérapeutique associant une chimiothérapie de type FOLFIRI et du bévacizumab, entrecoupé d’un intervalle libre de chimiothérapie comprenant ou non du bévacizumab, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’un traitement associant une chimiothérapie de type FOLFIRI (irinotécan, acide folinique et 5FU) à du bévacizumab, ainsi qu’un traitement d’entretien par du bévacizumab entre deux séquences de chimiothérapie, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront un traitement associant une perfusion (30 mn) de bévacizumab (Avastin), à une chimiothérapie de type FOLFIRI comprenant une perfusion (90 mn) d’irinotécan (Campto), une perfusion d’acide folinique (2h) et une injection de 5FU, suivi d’une perfusion continue sur 46 h de 5FU. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines, jusqu’à douze cures, en absence de rechute. Après les douze cures de traitement, les patients continueront à recevoir une perfusion de bévacizumab toutes les deux semaines, mais ne recevront plus de chimiothérapie. Ce traitement d’entretien sera répété jusqu’à la rechute, les patients recevront à nouveau le traitement initial, jusqu’à huit cures. Les patients recevront cette alternance de traitement d’entretien par bévacizumab et de chimiothérapie associée à du bévacizumab tant que le traitement sera efficace. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe, mais entre deux chimiothérapies, les patients ne recevront pas de traitement d’entretien par du bévacizumab. Durant toutes la durée du traitement, les patients auront un bilan d’imagerie tous les deux mois, afin d’évaluer l’évolution de la maladie. Une évaluation de la qualité de vie sera également effectuée tous les deux mois par le remplissage de questionnaire de qualité de vie, ainsi qu’une évaluation gériatrique pour les patients de 75 ans et plus. Au cours de cet essai, les patients pourront également participer à des études complémentaires nécessitant l’utilisation d’échantillons, de tumeur et de tissus sains prélevés lors de l’opération et de d’un prélèvement sanguin. Après l’arrêt du traitement, les patients seront suivis tous les trois mois.

Essai clos aux inclusions
UNICANCER Update Il y a 6 ans

Étude SULTAN : étude de phase 2 randomisée visant à comparer l’efficacité d’un traitement d’intensification avec une chimiothérapie en perfusion intra-artérielle hépatique et une chimiothérapie systémique avec une chimiothérapie systémique seule chez des patients ayant des métastases colorectales seulement dans le foie, considérées comme non résécables après au moins deux mois de chimiothérapie d’induction systémique. [essai clos aux inclusions] Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et il se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases, notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Un tiers des cas de cancer colorectal présente des métastases hépatiques synchrones, ce qui représente un problème très fréquent de prise en charge thérapeutique. La stratégie thérapeutique est très différente selon que les métastases hépatiques sont résécables ou non, avec une intention curative ou palliative respectivement. En plus de la chirurgie quand elle est possible, le traitement du cancer colorectal métastatique se fait souvent par une thérapie ciblée et/ou une chimiothérapie. La chimiothérapie est le traitement utilisé le plus fréquemment pour ralentir la croissance des cellules tumorales et soulager les symptômes. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’un traitement d’intensification avec une chimiothérapie en perfusion intra-artérielle hépatique et une chimiothérapie systémique avec une chimiothérapie systémique seule chez des patients ayant des métastases colorectales seulement dans le foie, considérées comme non résécables après au moins deux mois de chimiothérapie d’induction systémique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront de l’oxaliplatine en perfusion intra-artérielle hépatique le premier jour, associé à un traitement FOLFIRI (irinotécan, leucovorine et 5-fluorouracile) et à une thérapie ciblée (cétuximab, panitumumab, ou bévacizumab) toutes les 2 semaines jusqu’à la progression, intolérance au traitement ou chirurgie des métastases hépatiques. En cas de résection curative des métastases hépatiques d’un cancer colorectal, une chimiothérapie adjuvante sera recommandée pendant 3 mois avec le même régime que celui administré avant la chirurgie, sans la thérapie ciblée si c’est possible. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie systémique conventionnelle, laissée au choix de l’investigateur entre un traittement FOLFIRI (leucovorine, 5-fluorouracile et irinotécan), un traitement FOLFOX (leucovorine, 5-fluorouracile et oxaliplatine), un traitement FOLFIRINOX (leucovorine, 5-fluorouracile, irinotécan et oxaliplatine) ou un traitement LV5FU2 (leucovorine, 5-fluorouracile), associée à une thérapie ciblée (cétuximab, panitumumab, ou bévacizumab) toutes les 2 semaines. En cas de résection curative des métastases hépatiques d’un cancer colorectal, une chimiothérapie adjuvante sera recommandée pendant 3 mois avec le même régime que celui administré avant la chirurgie, sans la thérapie ciblée si c’est possible. Les patients seront suivis pendant le traitement toutes les 2 semaines pour des examens cliniques et des tests biologiques, et toutes les 8 semaines pour des imageries et pour évaluer la qualité de vie. Ensuite les patients auront une visite 2 à 4 semaines après la fin du traitement, puis ils seront suivis tous les 2 mois pendant 12 à 48 mois après la randomisation.

Essai clos aux inclusions

Étude CL1-95005-001 : étude de phase 1 non-randomisée visant à déterminer la dose maximale tolérée de trifluridine en association à l’oxaliplatine et la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité du S 95005 en association à l’oxaliplatine etau bévacizumab ou au nivolumab. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et il se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le traitement du cancer colorectal métastatique se fait généralement par une chirurgie si c’est possible et/ou par un traitement avec une combinaison de chimiothérapies ou une biothérapie. L’objectif de cet essai est de déterminer la dose maximale tolérée de trifluridine en association à l’oxaliplatine et la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité de la trifluridine en association à l’oxaliplatine et aubévacizumab ou au nivolumab. L’étude comprendra 2 parties. Lors de la première partie, les patients recevront de la trifluridine en association avec de l’oxaliplatine jusqu’à progression de la maladie, intolérance au traitement ou sortie de l’étude. La dose de trifluridine sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième partie Lors de la deuxième partie, les patients recevront de la trifluridine à la dose la mieux adéptée, déterminée lors de la première partie, en association avec de l’oxaliplatine et du bévacizumab ou du nivolumab jusqu’à progression de la maladie, intolérance au traitement ou sortie de l’étude. Les patients seront suivis pendant 9 mois.

Essai ouvert aux inclusions

Etude High Light : étude de phase 2 randomisée non-comparative multicentrique évaluant l’efficacité et la tolérance de 2 stratégies thérapeutiques combinant le bévacizumab à la chimiothérapie chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non résécable et non pré-traité. [essai clos aux inclusions] Mondialement, le cancer colorectal métastatique est le troisième cancer le plus commun chez les hommes et le deuxième chez les femmes. Le cancer colorectal touche le colon (gros intestin) et le rectum. Il se développe généralement très lentement, sur une période de 5 à 10 ans, avant de s’étendre à d’autres parties du corps. La multiplicité des armes thérapeutiques et leurs modes d’action très différents permettent aujourd’hui d’envisager des stratégies innovantes de prise en charge du cancer colorectal métastatique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de deux stratégies de traitement combinant le bévacizumab à la chimiothérapie d’escalade ou de désescalade chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non résécable et non pré-traité. Les patients sont repartis de façons aléatoires en 2 groupes. Les patients du premier groupe dit « d’escalade » recevront une première chimiothérapie à base de LV5FU2 (ou capécitabine) + bévacizumab. Après la première progression, ils recevront une 2ème chimiothérapie par FOLFIRI + bévacizumab. Après la 2ème progression, ils recevront une 3ème chimiothérapie par FOLFOX + bévacizumab. Si la progression se produit au cours de la 3ème chimiothérapie ou si la 3ème chimiothérapie ne peut être administrée, les patients seront traités selon le choix de l’investigateur. Les patients du deuxième groupe dit « de désescalade » recevront 4 cures de FOLFOXIRI modifié + bévacizumab puis 4 cures de FOLFIRI + bévacizumab puis un traitement d’entretien avec capécitabine et bévacizumab jusqu’à progression. Après la 1ère progression, les patients recevront le traitement par 4 cures de FOLFOXIRI modifié + bévacizumab puis 4 cures de FOLFIRI + bévacizumab puis le traitement d’entretien avec capécitabine et bévacizumab jusqu’à progression. Les patients seront traités jusqu’à toxicité inacceptable, échec de la stratégie tel que défini dans le critère principal ou refus du patient ou décision de l’investigateur.

Essai clos aux inclusions